Le jeu d’outils Modélisation de relations spatiales contient des outils destinés à explorer et quantifier les relations entre les données.
Outre l’analyse de modèles spatiaux, les analyses SIG permettent d’examiner ou de quantifier les relations entre entités. Utilisez les outils de modélisation de relations spatiales pour générer des matrices de pondérations spatiales ou modéliser les relations spatiales à l’aide de différentes techniques d’analyses, et en particulier, la régression, les approches basées sur les forêts et les méthodes d’entropie maximale.
Outil | Description |
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Mesure les motifs locaux de l’association spatiale, ou colocalisation, entre deux catégories d’entités ponctuelles à l’aide de la statistique de quotient de colocalisation. | |
Analyse toutes les combinaisons possibles des variables explicatives candidates en entrée pour trouver les modèles des moindres carrés ordinaires qui décrivent le mieux la variable dépendante, selon les critères définis par l’utilisateur. | |
Crée des modèles et génère des prévisions à l’aide d’une adaptation de l’algorithme des forêts aléatoires ; celle-ci est une méthode de machine learning supervisée mise au point par Leo Breiman et Adele Cutler. Les prédictions peuvent être réalisées sur des variables catégorielles (classification) ou des variables continues (régression). Les variables explicatives peuvent prendre la forme de champs dans la table attributaire des entités d'entraînement, de jeux de données raster et d'entités de distance dédiées au calcul des valeurs de proximité à utiliser en guise de variables supplémentaires. Outre la validation des performances du modèle en fonction des données d’entraînement, vous pouvez aussi réaliser des prédictions sur des entités ou sur un raster de prédiction. | |
Generalized Linear Regression (Régression linéaire généralisée) | Effectue une régression linéaire généralisée pour générer des prévisions ou modéliser une variable dépendante en termes de relations pour définir un ensemble de variables explicatives. Cet outil permet d’adapter des modèles continus (moindres carrés ordinaires), binaires (logistique) et totaux (Poisson). |
Crée un fichier de matrice de pondérations spatiales (.swm) à partir d’un jeu de données réseau qui définit des relations spatiales en termes de structure de réseau sous-jacente. | |
Génère un fichier de matrice de pondérations spatiales (.swm) pour représenter les relations spatiales entre les entités d'un jeu de données. | |
Calcule la régression pondérée géographiquement (Geographically Weighted Regression, GWR), formule locale de régression linéaire utilisée pour modéliser des relations variant spatialement. | |
Analyse les relations significatives statistiquement de deux variables à l’aide de l’entropie locale. Chaque entité est classée selon l’une des six catégories en fonction du type de relation. Le résultat peut être utilisé pour visualiser les zones dans lesquelles les variables sont reliées et explorer comment leurs relations évoluent à travers la zone d’étude. | |
Effectue une régression pondérée géographiquement multi-échelle (MGWR), forme locale de régression linéaire utilisée pour modéliser des relations qui varient spatialement. | |
Exécute une régression linéaire globale à l'aide des moindres carrés ordinaires pour générer des prévisions ou modéliser une variable dépendante en fonction de ses relations à un ensemble de variables explicatives. | |
Utilise l’approche d’entropie maximale (MaxEnt) pour modéliser la présence d’un phénomène d’après les emplacements de présence connue et les variables explicatives. Cet outil fournit en sortie des entités et des rasters incluant la probabilité de présence. Il peut être appliqué aux problèmes dans lesquels seule la présence est connue et l’absence n’est pas connue. | |
Mesure le degré d’association spatiale entre deux régionalisations de la même zone d’étude dans laquelle chaque régionalisation se compose d’un ensemble de catégories, nommées des zones. L’association entre les régionalisations est déterminée par le chevauchement entre les zones de chaque régionalisation. L’association est la plus étroite lorsque chaque zone d’une régionalisation correspond le mieux à une zone de l’autre régionalisation. De même, l’association spatiale est la plus faible lorsque les zones d’une régionalisation présente un chevauchement important avec de nombreuses autres zones de l’autre régionalisation. La sortie principale de l’outil est une mesure globale de l’association spatiale entre les variables catégorielles : un nombre unique compris entre 0 (aucune correspondance) et 1 (alignement spatial parfait des zones). Cette association globale peut également être calculée et visualisée pour des zones spécifiée de l’une des régionalisations ou pour ces combinaisons spécifiques de zones entre les régionalisations. |
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