Si vous avez besoin de gérer de grandes collections d’imagerie, la gestion de toutes les images à l’aide d’un seul jeu de données mosaïque peut s’avérer complexe. Dans la plupart des processus, on tend à utiliser des jeux de données mosaïque source et dérivés. Il arrive parfois qu’un jeu de données mosaïque référencé soit créé en tant que sous-ensemble. Ce modèle, dans lequel une tâche potentiellement complexe est fractionnée en tâches plus petites, permet de gérer plus facilement plusieurs sources, d’effectuer des opérations d’assurance qualité sur les jeux de données mosaïque et d’assurer la maintenance des services.
Même s’il est possible de créer un seul jeu de données mosaïque à partir de nombreuses collections d’imagerie, il est recommandé d’utiliser une combinaison de jeux de données mosaïque. Cette opération est décrite dans les sections suivantes et représentée dans l’illustration ci-dessous.
Jeux de données mosaïque source
Les jeux de données mosaïque source sont généralement créés pour un sous-ensemble de collections d’images issues d’un projet volumineux, puis combinés en un jeu de données mosaïque dérivé. Pour chaque collection d’images similaires, un jeu de données mosaïque source est créé. Il représente une unité exploitable, généralement utilisée pour vérifier la définition correcte des métadonnées, définir des processus spécifiques à appliquer ou effectuer des opérations d’assurance qualité. Chaque enregistrement dans le jeu de données mosaïque source définit une image avec des métadonnées distinctes. Par exemple, un jeu de données mosaïque source peut représenter toutes les images d’un type de capteur particulier, ou représenter l’imagerie acquise dans le cadre d’un projet discret couvrant une étendue ou une période connue. En général, un jeu de données mosaïque source comprend plusieurs dizaines à plusieurs centaines de milliers d’images. Les jeux de données mosaïque source ne sont d’habitude pas accessibles à l’utilisateur final ni mis à disposition en tant que service d’imagerie. Les pratiques conseillées concernant la création de jeux de données mosaïque source sont décrites ci-dessous.
Toutes les images d’un jeu de données mosaïque source doivent posséder les caractéristiques suivantes :
- Le même nombre de canaux, la même profondeur de bits et le même type de métadonnées
- Un seul type raster pour l’imagerie source
- Une échelle ou une taille de pixel identiques (bien qu’elles puissent être dans des projections différentes)
Si des modifications doivent être apportées à un élément raster du jeu de données mosaïque (découpage d’images selon une emprise, application d’un étirement ou orthorectification, par exemple), elles sont définies et optimisées au niveau du jeu de données mosaïque source.
La référence spatiale d’un jeu de données mosaïque source doit être choisie au mieux pour englober toutes les images. Par exemple, une projection State Plane ne doit pas être utilisée pour contenir des données concernant tout un pays. Utilisez plutôt une projection capable de contenir les données du pays entier. L’imagerie à ajouter au jeu de données mosaïque source doit se trouver à l’intérieur de l’étendue de l’horizon du système de référence spatiale sélectionné. Si toutes les images possèdent la même projection, le jeu de données mosaïque est créé dans cette projection.
Le nombre de canaux et la profondeur de bits du jeu de données mosaïque source doivent être définis de façon à contenir toutes les données. Par exemple, un jeu de données mosaïque source avec une imagerie satellite haute résolution, comme GeoEye-1, IKONOS ou QuickBird, est défini comme étant à 4 canaux et 16 bits.
Les jeux de données mosaïque source ne doivent pas forcément être statiques : ils peuvent être mis à jour avec de nouvelles images. Dans certains processus, les jeux de données mosaïque source sont créés manuellement. À l’inverse, dans d’autres, la création de jeux de données mosaïque source peut être entièrement automatisée, par exemple en ajoutant régulièrement une imagerie à jour.
Des vues d’ensemble sont générées pour les jeux de données mosaïque source et des attributs de récapitulation sont copiés dans les enregistrements de vue d’ensemble. Par exemple, si toute l’imagerie est collectée à partir d’un projet spécifique, un attribut nommé ProjectID peut être ajouté à toutes les images, y compris aux vues d’ensemble. Par la suite, si plusieurs jeux de données mosaïque source ont été ajoutés à un jeu de données mosaïque dérivé et publiés, vous pouvez inclure une requête telle que ProjectID=1234 pour afficher uniquement les images (et les vues d’ensemble) d’un projet précis.
En général, les jeux de données mosaïque source ne sont pas directement utilisés en tant que services d’imagerie. La définition de leurs propriétés est donc accessoire. Les propriétés des jeux de données mosaïque source sont définies principalement pour permettre de vérifier la qualité des jeux de données mosaïque. Dans les processus types, toutes les propriétés requises sont définies pour effectuer les opérations d’assurance qualité adaptées.
Jeux de données mosaïque dérivés
Les jeux de données mosaïque dérivés sont créés à partir de plusieurs jeux de données mosaïque source. En général, un jeu de données mosaïque dérivé combine plusieurs jeux de données mosaïque source pour constituer un seul grand ensemble.
Une imagerie est ajoutée à un jeu de données mosaïque dérivé avec le type raster Table. Ce type permet d’ajouter tous les enregistrements d’un ou plusieurs jeux de données mosaïque source. Si le type raster utilisé est Table et que la source est un autre jeu de données mosaïque, les enregistrements entiers — y compris les attributs de traitement et de métadonnées — sont copiés depuis la source. Dans certains cas, seul un sous-ensemble du jeu de données mosaïque source est ajouté à un jeu de données mosaïque dérivé. Par exemple, les images avec une couverture nuageuse trop importante peuvent être exclues selon les métadonnées fournies dans le jeu de données mosaïque source. La référence spatiale du jeu de données mosaïque dérivé est définie de façon à englober toutes les images. Elle peut être différente de celle des mosaïques source. Le nombre de canaux et la profondeur de bits sont définis pour convenir à toutes les sources de données.
Le cas échéant, des fonctions peuvent être appliquées pour convertir les données. Par exemple, vous pouvez utiliser la fonction Extraire les canaux pour convertir les images de 4 canaux à 3 canaux, ou vous pouvez appliquer un étirement pour les convertir de 16 bits à 8 bits. Un éventail de fonctions est généralement ajouté à chaque jeu de données mosaïque dérivé pour définir différents produits. Par exemple, un ensemble de fonctions peut avoir été ajouté à un jeu de données mosaïque qui fournit des données d’altitude pour créer des représentations d’ombrage, de pente et d’exposition.
Plusieurs jeux de données mosaïque dérivés peuvent utiliser les mêmes jeux de données mosaïque source. Par exemple, un jeu de données mosaïque dérivé pour les images à couleurs naturelles et un autre pour effectuer des analyses multispectrales peuvent utiliser le même jeu de données mosaïque source provenant d’un satellite haute résolution.
Dans de nombreux processus, des vues d’ensemble sont générées sur les jeux de données mosaïque source et ajoutées aux jeux de données mosaïque dérivés. Lorsque leurs attributs sont correctement configurés, elles permettent aux utilisateurs d’afficher des collections d’images à petite échelle en définissant les filtres appropriés.
Dans certains cas, les images sont ajoutées directement à un jeu de données mosaïque dérivé, sans être d’abord organisées en un jeu de données mosaïque source. Par exemple, vous pouvez ajouter une source d’image comme World Imagery ou NaturalVue (disponible sur ArcGIS Online en tant que service d’imagerie ou service de carte mis en cache fournissant des images du monde entier de 15 mètres de résolution) en guise d’image d’arrière-plan à couleurs naturelles, ou bien vous pouvez ajouter une image de vue d’ensemble d’une autre source pour fournir du contexte à petite échelle. S’il n’existe aucune vue d’ensemble appropriée pour le jeu de données mosaïque dérivé, vous pouvez en générer.
Les jeux de données mosaïque dérivés ne doivent pas forcément être statiques : au fil du temps, les jeux de données mosaïque source dont ils sont dérivés peuvent évoluer ou de nouveaux jeux de données mosaïque source peuvent être ajoutés. Deux approches sont possibles pour mettre à jour les jeux de données mosaïque dérivés. Vous pouvez utiliser l’outil Synchroniser une mosaïque, qui recherche les éventuelles modifications dans toutes les sources et effectue les mises à jour pour refléter ces modifications. Autre solution, si la création du jeu de données mosaïque dérivé est automatisée, vous pouvez simplement la recréer, ce processus étant généralement rapide et performant.
Les étapes de création d’un jeu de données mosaïque dérivé sont similaires à celles d’un jeu de données mosaïque source :
- Créez un jeu de données mosaïque dérivé en utilisant le type raster Table.
- Ajoutez les jeux de données mosaïque source.
- Optimisez les propriétés des jeux de données mosaïque.
- Calculez les tailles de pixel (cellule).
- Optimisez les emprises et définissez les valeurs NoData.
- Générez les vues d’ensemble.
Mettre à jour un jeu de données mosaïque dérivé
Les jeux de données mosaïque dérivés sont créés à l’aide du système de référence spatiale, des canaux et de la profondeur de bits appropriés pour le service final. Ce processus est habituel dans les organisations qui utilisent des jeux de données locaux et ont instauré un système de référence spatiale en standard. Pour les jeux de données mondiaux, la projection Web Mercator Auxiliary Sphere est souvent employée. Le système de référence spatiale du jeu de données mosaïque dérivé n’a pas besoin d’être identique à celui de la source. Toutefois, lors de la conversion des emprises du jeu de données mosaïque source dans le système de référence spatiale du jeu de données mosaïque dérivé, chaque emprise sera densifiée en cas de différences dans la courbure de la projection. Cette densification peut entraîner l’ajout d’un grand nombre de sommets à une emprise, ce qui peut avoir une incidence sur les performances.
Ajouter des rasters
Lors de la création d’un jeu de données mosaïque dérivé, le type raster Table est utilisé. Avec ce type raster, chaque élément du jeu de données mosaïque source est dupliqué dans les jeux de données mosaïque dérivés, et l’ensemble des enregistrements et propriétés d’élément raster associées sont accessibles rapidement. Cette méthode permet de créer un jeu de données mosaïque dérivé en peu de temps, car le système n’a pas besoin de lire les métadonnées de l’imagerie source et, à la place, une copie rapide de l’ensemble des métadonnées et attributs est effectuée.
Cette méthode, même si elle risque de générer un nombre important d’enregistrements dans le jeu de données mosaïque dérivé, se révèle d’une grande flexibilité. Une autre solution consiste à ajouter le jeu de données mosaïque en utilisant le type raster Raster Dataset (Jeu de données raster). Ce type raster permet d’ajouter chaque jeu de données mosaïque source en tant qu’élément unique. Le jeu de données mosaïque dérivé obtenu contient un seul enregistrement par mosaïque source. Cette solution, même si elle fonctionne, ne se révèle pas d’une grande flexibilité, car le système doit potentiellement ouvrir et fermer plusieurs jeux de données mosaïque.
Dans certains cas, les images sont ajoutées directement à un jeu de données mosaïque dérivé. Par exemple, un service peut utiliser une image, un service d’imagerie ou un service de carte comme arrière-plan, s’il n’y a pas d’autre imagerie à afficher. Pour ce faire, vous pouvez ajouter l’image ou le service sélectionné(e) en tant que jeu de données raster et définir le champ ZOrder sur une valeur positive importante, afin de lui affecter une faible priorité d’affichage. Ainsi, s’il n’y a aucune autre imagerie à afficher, le raster ajouté sera affiché. Si une valeur négative est définie pour le champ ZOrder, la priorité d’affichage de l’imagerie à afficher sera supérieure à celle des autres images.
Lorsque vous ajoutez des images à un jeu de données mosaïque dérivé, désactivez le paramètre Update Cell Size Ranges (Mettre à jour les plages de taille de cellule). S’il n’est pas désactivé, toutes les tailles de cellule seront recalculées, ce qui risque de bouleverser le classement défini dans chaque jeu de données mosaïque source.
Tailles de cellule
Les tailles de cellule ou pixel sont copiées à partir du jeu de données mosaïque. Par conséquent, il n’y a aucune obligation de les recalculer. L’outil Calculer les plages de taille de cellule ne doit pas être utilisé avec les paramètres par défaut. Sinon, les tailles de cellule sont recalculées en fonction des règles de superposition standard, une opération rarement nécessaire qui modifie les valeurs importées (et difficiles à réinitialiser). Si beaucoup de rasters ont été ajoutés individuellement, définissez leurs valeurs MinPS et MaxPS manuellement.
L’outil Calculer les plages de taille de cellule calcule les valeurs de taille de cellule MinPS et MaxPS de chaque élément raster, ainsi que les valeurs d’une table de niveaux. Cette table permet de déterminer comment regrouper des images en fonction de leurs plages d’échelle, afin que les fonctions telles que la génération de lignes de raccord puissent créer correctement des lignes autour des images dont les tailles de pixel sont identiques. Ce regroupement est effectué selon la propriété Cell Size Tolerance Factor (Facteur de tolérance de taille de cellule) du jeu de données mosaïque. Il peut être nécessaire de définir cette valeur et d’exécuter l’outil Calculer les plages de taille de cellule une fois le paramètre Compute Minimum and Maximum Cell Sizes (Calculer les tailles minimale et maximale de cellule) désactivé.
Emprises, limites et NoData
Il est généralement inutile d’optimiser les emprises ou de modifier les valeurs NoData dans les jeux de données mosaïque dérivés. Par contre, dans certains cas, il est nécessaire de recalculer la limite. En général, la limite est calculée, non pas à l’ajout des jeux de données mosaïque source, mais une fois que toutes les sources ont été ajoutées à l’aide de l’outil Générer la limite. Dans les cas où la géométrie de la limite devient inutilement complexe, il est possible de définir la limite sur l’enveloppe des emprises à l’aide de l’outil Générer la limite en sélectionnant Envelope (Enveloppe) comme méthode de simplification.
Réfléchissez à la pertinence de découper l’imagerie selon sa limite. Vous pouvez définir la propriété Always Clip the mosaic dataset to its Boundary (Toujours découper la mosaïque sur sa limite) d’un jeu de données mosaïque de façon à découper ou non l’imagerie selon la géométrie de sa limite. L’étendue visible du jeu de données mosaïque, qui est contrôlée par la géométrie de la couche d’entités de la limite, peut être modifiée pour masquer des portions de l’imagerie en entrée. Elle est généralement configurée pour appliquer un découpage uniquement lorsque la limite est utilisée pour restreindre l’accès à l’imagerie à l’extérieur de la limite. Dans les autres cas, il vaut mieux ne pas découper selon la limite afin de supprimer tout traitement de découpage supplémentaire.
L’étendue d’un service d’imagerie est définie à la publication de celui-ci, en fonction de la limite. Elle n’est pas modifiable pendant l’exécution du service. Dans les applications où une nouvelle imagerie est ajoutée au service après la publication de ce dernier, vérifiez que l’étendue (enveloppe) du service est suffisante pour couvrir l’ensemble de la nouvelle imagerie. Il peut être nécessaire de redéfinir la limite d’un service en tant que rectangle couvrant l’étendue complète de toute l’imagerie à ajouter. Utilisez à cette fin les outils de mise à jour des entités standard et modifiez l’entité de limite.
Vues d’ensemble
En règle générale, les vues d’ensemble des jeux de données mosaïque source sont utilisés dans les jeux de données mosaïque dérivés. Si des attributs appropriés sont définis pour les vues d’ensemble, ils peuvent être employés dans certaines requêtes. Par exemple, un jeu de données mosaïque dérivé d’imagerie satellite haute résolution, créé à partir de jeux de données mosaïque source provenant de capteurs différents, peut avoir des vues d’ensemble avec des attributs QuickBird ou GeoEye1. Si des vues d’ensemble sont importées avec un type raster table, le champ Category est redéfini sur sa valeur principale.
Il peut s’avérer utile de créer une vue d’ensemble distincte du jeu de données mosaïque dérivé, à utiliser à très petite échelle. En effet, lorsqu’un utilisateur zoome sur l’étendue d’un jeu de données mosaïque, il est avantageux pour le système de ne lire qu’un seul raster. À cette fin, définissez et générez des vues d’ensemble pour les plus petites échelles. Dans ce cas, la taille de pixel de ces vues d’ensemble peut être définie sur environ 1/5 000e de la largeur. Comme pour la création de vues d’ensemble pour les jeux de données mosaïque source, générez ces vues d’ensemble après avoir défini la méthode de mosaïquage par défaut appropriée.
Jeux de données mosaïque référencés
Un jeu de données mosaïque référencé est basé sur un jeu de données mosaïque source auquel une visualisation ou une fonction raster spécifique est appliquée dans un but précis. Par exemple, un jeu de données mosaïque peut contenir des images à quatre canaux spectraux, dont un canal proche infrarouge. La visualisation par défaut de ce jeu de données mosaïque utilise la combinaison de canaux de couleurs naturelles. Toutefois, certains utilisateurs préfèrent la vue composite de fausses couleurs de la couche d’images. Vous pouvez utiliser un jeu de données mosaïque de référence pour créer cette visualisation personnalisée du jeu de données mosaïque avec cette nouvelle combinaison de canaux. Vous la publierez ensuite en tant que service d’imagerie différent, en conservant la visualisation d’origine comme service d’imagerie distinct. Le jeu de données mosaïque source n’est pas affecté par les modifications apportées au jeu de données mosaïque référencé. Vous pouvez donc créer autant de jeux de données mosaïque référencés que nécessaire pour votre processus. Vous pouvez créer un jeu de données mosaïque référencé par le référencement de jeux de données mosaïque source ou dérivés. Un jeu de données mosaïque de référence possède ses propres propriétés et fonctions de niveau de service, mais il utilise la table d’emprise des jeux de données qu’il référence.
La référence pouvant être définie au moyen d’une requête, un jeu de données mosaïque de référence peut également être un sous-ensemble de la source. Une requête ou une fonction raster vous permet de limiter les images visibles dans le jeu de données mosaïque, en fonction de l’utilisation prévue du service d’imagerie. Par exemple, si vous créez un service d’imagerie pour un projet dans lequel une zone d’étude est définie, vous pouvez limiter les images visibles dans ce service d’imagerie à des images spécifiques. Ainsi, à partir d’une mosaïque dérivée représentant des données d’altitude à l’échelle mondiale, vous pouvez créer un jeu de données mosaïque référencé pour définir un produit cartographique de pente ou d’ombrage sur une zone sélectionnée.
Dans ArcGIS, la sécurité est gérée au niveau du service. À ce titre, vous pouvez définir des droits d’accès différents pour des groupes d’utilisateurs distincts en créant un jeu de données mosaïque référencé par groupe.
Par ailleurs, les jeux de données mosaïque référencés sont souvent créés pour définir des restrictions variées. Par exemple, vous pouvez limiter le téléchargement dans un service, mais l’activer dans un autre service utilisable à des fins de géotraitement. De même, l’application de la correction des couleurs est une propriété du jeu de données mosaïque qui n’est pas définie par l’application cliente. Vous pouvez publier un service d’imagerie avec et sans correction des couleurs en créant et publiant un jeu de données mosaïque référencé.
Les jeux de données mosaïque référencés peuvent également être utiles dans les services qui doivent avoir des propriétés par défaut différentes les uns des autres. Par exemple, vous devez peut-être mettre à disposition deux services de carte Web, l’un en couleurs naturelles et l’autre en fausses couleurs. Pour ce faire, vous pouvez créer un service d’imagerie à 4 canaux affichant par défaut les couleurs naturelles, avec un jeu de données mosaïque de référence distinct doté de la fonction de serveur Extract Bands to False Color (Extraire les canaux en fausses couleurs).
Les services d’imagerie conservent les propriétés et les paramètres d’affichage personnalisés définis dans le jeu de données mosaïque. Vous pouvez utiliser les jeux de données mosaïque source, référencés et dérivés dans les services d’imagerie et les couches d’imagerie. Vous pouvez les utilisez ensemble et créer plusieurs jeux de données mosaïque dérivés ou référencés à partir d’un même jeu de données mosaïque source. Les propriétés des images source et les processus prévus pour utiliser l’imagerie constituent les seules limitations aux visualisations que vous pouvez créer.
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