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Cet outil peut vous aider à sélectionner un Seuil de distance ou un Rayon approprié pour des outils qui proposent ces paramètres, tels que Hot Spot Analysis ou Densité de points.
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L'outil Autocorrélation spatiale incrémentielle mesure l'autocorrélation spatiale pour une série d'incréments de distance et indique, pour chacun d'entre eux, l'indice de Moran associé, l'indice attendu, la variance, le score z et la valeur p. Les valeurs sont écrites sous forme de messages au bas de la fenêtre Géotraitement au cours de l'exécution de l'outil. Vous pouvez accéder aux messages en pointant sur la barre de progression, en cliquant sur le bouton contextuel ou en développant la section des messages dans la fenêtre Géotraitement. Vous pouvez également accéder aux messages d'un outil précédemment exécuté via l'historique du géotraitement. Cet outil peut également créer un fichier de rapport PDF contenant un récapitulatif graphique des résultats. Le chemin d'accès au rapport est inclus avec les messages qui récapitulent les paramètres d'exécution de l'outil. Cliquez sur ce chemin d'accès pour ouvrir le fichier de rapport.
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En présence de plusieurs pics statistiquement significatifs, l'agrégation est prononcée à chacune de ces distances. Sélectionnez le pic de distance qui correspond le mieux à l'échelle d'analyse qui vous intéresse (il s'agit souvent du premier pic statistiquement significatif trouvé).
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Le Champ en entrée doit contenir différentes valeurs. Les formules mathématiques de cette statistique requièrent que la variable analysée fluctue quelque peu ; elle ne peut pas aboutir si toutes les valeurs en entrée sont égales à 1, par exemple. Si vous souhaitez utiliser cet outil pour analyser le modèle spatial de données d'incident, vous devrez peut-être agréger les données d'incident.
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Lorsque la Classe d'entités en entrée n'est pas projetée (c'est-à-dire, lorsque les coordonnées sont exprimées en degrés, minutes et secondes) ou lorsque le système de coordonnées en sortie est un Système de coordonnées géographiques, les distances sont calculées à l'aide des mesures à la corde. Les mesures de distance à la corde permettent de calculer rapidement et de fournir une bonne estimation de distance géodésiques réelles, du moins pour les points situés à environ trente degrés les uns des autres. Les distances de corde reposent sur un sphéroïde aplati. Si l’on prend deux points sur la surface de la Terre, la distance de corde qui les sépare est la longueur d’une ligne qui traverse la Terre en trois dimensions pour relier ces deux points. Les distances à la corde sont exprimées en mètres.
Attention :
Veillez à projeter les données si votre zone d'étude s'étend au-delà de 30 degrés. Les distances à la corde ne constituent pas une bonne estimation des distance géodésiques au-delà de 30 degrés.
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Lorsque vous utilisez des distances à la corde dans l'analyse, les paramètres Distance de début et Incrément de distance, s'ils sont spécifiés, doivent être exprimés en mètres.
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Pour les entités linéaires et surfaciques, les centroïdes d'entité sont utilisés dans les calculs de distance. Pour les multi-points, les polylignes ou les polygones comprenant plusieurs parties, le centroïde est calculé à l'aide du centre moyen pondéré de toutes les parties d'entité. La pondération pour les entités ponctuelles est de 1 ; pour les entités linéaires, elle correspond à la longueur et pour les entités surfaciques, à la superficie.
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Les couches peuvent permettre de définir la classe d'entités en entrée. Lorsque vous utilisez une couche avec une sélection, seules les entités sélectionnées sont comprises dans l'analyse.
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Pour les entités surfaciques, vous souhaiterez presque toujours choisir Ligne comme valeur du paramètre Standardisation par lignes. La standardisation par lignes limite les représentations incorrectes lorsque le nombre de voisins que chaque entité possède est une fonction du schéma d'agrégation ou du processus d'échantillonnage, au lieu de refléter la répartition spatiale réelle de la variable que vous analysez.
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Si aucune valeur de Distance de départ n'a été spécifiée, la valeur par défaut est la distance minimale pour laquelle chaque entité du jeu de données a au moins un voisin. Si votre jeu de données inclut des points aberrants d'emplacement, ce n'est peut-être pas la distance de départ la plus appropriée .
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Si aucune valeur n'a été définie pour Incrément de distance, la distance moyenne ou la plus faible du voisin le plus proche, ou la valeur (Td - B) / I est utilisée, où Td est une distance de seuil maximale, B est la distance de départ et I est le nombre de bandes de distance. Grâce à cet algorithme, les calculs sont toujours effectués pour le nombre de bandes de distance spécifié. Ainsi, les bandes de distance les plus larges ne seront jamais assez larges pour que certaines entités aient toutes ou presque toutes les autres entités comme voisines.
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Si la valeur spécifiée pour Distance de départ et/ou Incrément de distance produit une bande de distance qui est plus large que la distance de seuil maximale, la valeur Incrément de distance est automatiquement réduite. Pour éviter cet ajustement, vous pouvez diminuer la valeur Incrément de distance et/ou la valeur Nombre de bandes de distance spécifiées.
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Vous risquez de manquer de mémoire lors de l'exécution de cet outil. Cela survient généralement lorsque la valeur spécifiée pour les paramètres Distance de départ et/ou Increment de distance fait que les entités ont une multitude de voisins. Vous souhaiterez rarement créer des relations spatiales selon lesquelles vos entités ont des milliers de voisins. Utilisez une valeur inférieure pour le paramètre Incrément de distance et supprimez les points aberrants d'emplacement temporairement pour pouvoir commencer avec une valeur de Distance de départ inférieure.
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Même si vous laissez l'outil calculer les paramètres Distance de départ et Incrément de distance, le temps de traitement peut être long pour les jeux de données volumineux. Vous pouvez améliorer les performances en procédant comme suit :
- Supprimez temporairement les points aberrants d'emplacement.
- Au lieu d'exécuter l'analyse sur toutes les entités, sélectionnez les entités d'une portion représentative de la zone d'étude et exécutez l'analyse sur ces entités uniquement.
- Choisissez un échantillon aléatoire d'entités du jeu de données et exécutez votre analyse sur ces entités uniquement.
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Les distances sont toujours basées sur le paramètre d'environnement Système de coordonnées en sortie. La valeur par défaut du paramètre Système de coordonnées en sortie est Identique à l'entrée. Les entités en entrée sont projetées sur le système de coordonnées en sortie avant l'analyse.
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La Table en sortie optionnelle indique la valeur de distance à chaque itération, la valeur d'indice de Moran, la valeur d'indice de Moran attendue, la variance, le score z et la valeur p. Un pic représente une augmentation de la valeur du score z suivie d'une diminution de cette même valeur. Par exemple, si cet outil trouve la série 2,95, 3,68 et 3,12 de scores z pour des distances de 50, 100 et 150 mètres, le pic équivaut à 100 mètres.
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Le Fichier de rapport en sortie optionnel est créé au format PDF. Vous pouvez y accéder à partir des messages qui se trouvent au bas de la fenêtre Géotraitement.
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Sur des machines configurées avec les modules linguistiques d'ArcGIS pour l'arabe et d'autres langues qui s'écrivent de droite à gauche, vous remarquerez peut-être du texte manquant ou des problèmes de mise en forme dans le fichier de rapport en sortie (au format PDF). Ces problèmes sont traités dans cet article.
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Si aucun pic de score z n'est identifié, les paramètres de sortie dérivés du premier pic de score z et du pic de score z maximum ne renvoient aucune valeur.
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Lorsque vous utilisez cet outil dans les scripts Python, l'objet de résultat renvoyé après l'exécution de l'outil comporte les sorties suivantes :
Position | Description | Type de données |
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0 | Premier pic | Double |
1 | Pic maximal | Double |