Les données source en entrée peuvent être une classe d’entités ou un raster. La classe d’entités peut être ponctuelle, linéaire ou surfacique.
Les valeurs en sortie sont basées sur les directions de la boussole (90 à l’est, 180 au sud, 270 à l’ouest et 360 au nord). Les cellules sources ont la valeur 0.
Lorsque les données source en entrée correspondent à un raster, l'ensemble des cellules source englobe toutes les cellules du raster source comprenant des valeurs valides. Les cellules associées à la valeur NoData ne figurent pas dans la source. Zéro est une valeur autorisée. Vous pouvez créer un raster source à l’aide des outils d’extraction.
Lorsque les données source en entrée correspondent à une classe d’entités, les emplacements source sont convertis en raster en interne avant l’analyse.
Lorsque vous utilisez des données d’entité pour les données source en entrée, vous devez traiter la taille de cellule en sortie avec prudence si elle est grossière par rapport aux détails dans l’entrée. Le processus de tramage interne utilise la même valeur Type d’attribution de cellule par défaut que l’outil Entité vers raster, à savoir la méthode Centre de cellule. Cela signifie que les données ne figurant pas au centre de la cellule ne seront pas incluses dans la sortie source rasterisée intermédiaire ; elles ne seront donc pas représentées dans les calculs de distance. Par exemple, si les sources sont représentées par une série de petits polygones (tels que des emprises de bâtiments) dont la taille est petite par rapport à la taille de cellule en sortie, il se peut que quelques-uns seulement apparaissent aux centres des cellules raster en sortie et que, vraisemblablement, la plupart des autres polygones soient perdus et exclus de l’analyse.
Pour éviter cette situation, vous pouvez entre-temps rasteriser les entités en entrée directement avec l’outil Entité vers raster et définir le paramètre Champ. Ensuite, utilisez la sortie en entrée dans l'outil de distance que vous souhaitez utiliser. Vous pouvez également sélectionner une petite taille de cellule pour capturer le nombre de détails approprié à partir des entités en entrée.
La valeur Distance maximale est spécifiée dans les mêmes unités cartographiques que les données source en entrée.
Le paramètre Output cell size (Taille de cellule en sortie) peut être défini par une valeur numérique ou obtenu à partir d’un jeu de données raster existant. Si la taille de cellule n’a pas été spécifiée de manière explicite comme étant la valeur du paramètre, elle est dérivée de l’environnement de taille de cellule si celui-ci a été spécifié. Lorsque ni le paramètre ni l’environnement de taille de cellule n’a été spécifié, la taille de cellule en sortie par défaut est déterminée sur le type de jeu de données, comme suit :
- Si le jeu de données en entrée est un raster, c’est la taille de cellule du jeu de données qui est utilisée.
- Si le jeu de données en entrée est une entité et que l’environnement de raster de capture a été défini, c’est la taille de cellule du raster de capture qui est utilisée. Si aucun raster de capture n’a été défini, la taille de cellule est calculée à partir de la valeur la plus faible entre la largeur et la hauteur de l’étendue divisée par 250, où l’étendue se trouve dans le système de coordonnées en sortie spécifié dans l’environnement.
Si la taille de cellule est spécifiée à l’aide d’une valeur numérique, l’outil l’utilise directement pour le raster en sortie.
Si la taille de cellule est spécifiée à l’aide d’un jeu de données raster, le paramètre affiche le chemin du jeu de données raster au lieu de la valeur de la taille de cellule. La taille de cellule de ce jeu de données raster sera utilisée directement dans l’analyse, à condition que la référence spatiale du jeu de données soit identique à la référence spatiale en sortie. Si la référence spatiale du jeu de données est différente de la référence spatiale en sortie, elle sera projetée en fonction de la valeur Cell Size Projection Method (Méthode de projection de la taille de cellule) spécifiée.
L’étendue de traitement par défaut pour cet outil a pour valeur Union des entrées. L’étendue combinée des deux jeux de données en entrée sera traitée.
Cet outil prend en charge le traitement parallèle. Il est possible d’obtenir de meilleures performances, en particulier sur les jeux de données volumineux, si votre ordinateur est doté de plusieurs processeurs ou de processeurs multicœurs. Reportez-vous à la rubrique d’aide Traitement parallèle avec Spatial Analyst pour des détails sur cette fonctionnalité et comment la configurer.
Lorsque vous utilisez le traitement parallèle, des données temporaires sont écrites afin de gérer les blocs de données en cours de traitement. L’emplacement par défaut du dossier temporaire se trouve sur votre disque C:. Vous pouvez contrôler l’emplacement de ce répertoire en définissant une variable d’environnement système appelée TempFolders et en spécifiant le chemin d’accès du répertoire à utiliser (par exemple, E:\RasterCache). Si vous disposez de privilèges d’administration sur votre ordinateur, vous pouvez également utiliser une clé de registre (par exemple, [HKEY_CURRENT_USER\SOFTWARE\ESRI\ ArcGISPro\Raster]).
Par défaut, cet outil utilise 50 pourcent des cœurs disponibles. Si les données en entrée sont inférieures à 5 000 par 5 000 cellules en taille, le nombre de cœurs utilisé peut être moindre. Vous pouvez contrôler le nombre de cœurs que l’outil utilise à l’aide de l'environnement Facteur de traitement parallèle.
Lorsque le format raster en sortie est .crf, cet outil prend en charge l’environnement de stockage raster Pyramide. Des pyramides seront créées dans la sortie par défaut. Pour tout autre format en sortie, cet environnement n’est pas pris en charge et aucune pyramide n’est créée.
Pour plus d’informations sur les environnements de géotraitement qui s’appliquent à cet outil, reportez-vous à la rubrique Environnements d’analyse et Spatial Analyst.