Disponible avec une licence Geostatistical Analyst.
Un semi-variogramme représente l’autocorrélation spatiale des points d’échantillonnage mesurés. Une fois que chacune des paires de localisations est tracée, un modèle leur est appliqué. Certaines caractéristiques sont fréquemment utilisées pour décrire ces modèles.
Portée et seuil
Lorsque vous examinez le modèle d’un semi-variogramme, à une certaine distance, le modèle atteint un palier. La distance à partir de laquelle le modèle atteint son palier est appelée la portée. Les emplacements d'échantillons séparés par une distance inférieure à la portée sont auto-corrélés spatialement alors que les emplacements séparés par une distance supérieure à la portée ne le sont pas.
La valeur à laquelle le semi-variogramme atteint la plage (valeur sur l’axe y) est appelée seuil. Le seuil partiel correspond au seuil moins la pépite.
L’image suivante est un exemple de semi-variogramme :

Pépite
Théoriquement, à une distance de séparation nulle (par exemple, décalage = 0), la valeur du semi-variogramme est 0. Toutefois, à une distance de séparation infiniment petite, le semi-variogramme présente souvent un effet de pépite qui est une valeur supérieure à 0. Par exemple, si le modèle de semi-variogramme coupe l’axe y à la valeur 2, la pépite est égale à 2.
L’effet de pépite peut être attribué à des erreurs de mesure ou à des sources de variations spatiales à une distance inférieure à l’intervalle d’échantillonnage (ou aux deux). Une erreur de mesure est le résultat d’une erreur inhérente à l’appareil de mesure. Les phénomènes naturels peuvent varier, dans l’espace, à des échelles diverses. Les variations à de petites échelles inférieures à la distance d’échantillonnage apparaîtront dans le cadre de l’effet pépite. Avant de collecter des données, il est important de bien comprendre les échelles de variation spatiale.
Rubriques connexes
Vous avez un commentaire à formuler concernant cette rubrique ?