Les sorties de l'outil Graphiques d'ensoleillement sont des représentations raster et ne sont pas des cartes qui correspondent aux résultats en sorties de l'analyse du rayonnement solaire de la zone ou du point. Il s'agit plutôt de représentations de directions dans une hémisphère de directions pointant vers le haut à partir d'un emplacement donné. Dans une projection hémisphérique, le centre est le zénith, la limite de la représentation cartographique circulaire est l'horizon et l'angle relatif au zénith est proportionnel au rayon. Les projections hémisphériques n'ont pas de système de coordonnées géographiques et les coordonnées de l'angle inférieur gauche sont (0,0).
Il est difficile de stocker des champs de vision pour tous les emplacements d'un DEM ; en conséquence, lorsque les emplacements en entrée ne sont pas spécifiés, un champ de vision unique est créé pour le centre du raster de surface en entrée. Lorsque des entités ponctuelles ou les fichiers d'emplacements en entrée est spécifié, plusieurs rasters de champ de vision sont créés pour chaque emplacement en entrée. Lorsque plusieurs emplacements sont spécifiés, la sortie est un raster multicanal dans lequel chaque canal correspond au champ de vision d'un emplacement en particulier.
La table des emplacements en entrée peut être une classe d'entités ponctuelles ou une table de coordonnées de points. Lors de l'entrée d'emplacements par le biais d'une table, une liste d'emplacements doit être spécifiée avec des coordonnées x,y. La table peut être une table de géodatabase, un fichier .dbf, une table INFO ou un fichier de table texte. Si vous utilisez un fichier de coordonnées ASCII, chaque ligne doit contenir une paire x,y séparée par une virgule, un espace ou une tabulation.
Les rasters de visualisation graphique en sortie ne respectent pas les paramètres d'environnement d'étendue ou de taille de cellule. Les étendues en sortie sont toujours relatives à la taille du raster de diffusion/résolution et ont une taille de cellule égale à un. Toutefois, l'analyse sous-jacente utilise les paramètres d'environnement et peut impacter les résultats du champ de vision.
Un ou deux rasters de rayonnement solaire direct peuvent être générés, selon que la configuration temporelle comprend des positions solaires superposées pendant l'année ou non. Lorsque deux cartes d'ensoleillement sont créées, l'une représente la période entre le solstice d'hiver et le solstice d'été et l'autre représente la période entre le solstice d'été et le solstice d'hiver. Selon l'année, les solstices ont généralement lieu le 20 ou le 21 décembre et juin, mais ils peuvent également se produire le 22. Lorsque plusieurs rasters de rayonnement solaire direct sont créés, la sortie par défaut est un raster multicanal.
La latitude de la surface du site (unités : degré décimal, positives pour l'hémisphère nord et négatives pour l'hémisphère sud) est utilisée dans divers calculs, tels que ceux de la déclinaison solaire et de la position solaire.
L'analyse étant conçue uniquement pour les échelles de paysage locales, vous pouvez utiliser une valeur de latitude unique pour l'ensemble du modèle MNA. Avec de plus grands jeux de données, par exemple relatifs à des états, des pays ou des continents, les résultats d'insolation diffèrent considérablement selon les latitudes (supérieures à un degré). Pour analyser des régions géographiques plus vastes, il convient de diviser la zone d'étude en zones dotées de latitudes différentes.
Pour les rasters de surface en entrée contenant une référence spatiale, la latitude moyenne est automatiquement calculée ; si tel n'est pas le cas, une latitude de 45 degrés est utilisée par défaut. Lors de l'utilisation d'une couche en entrée, la référence spatiale du bloc de données est utilisée.
La taille du raster de diffusion correspond à la résolution des rasters champ de vision, carte du ciel et carte d'ensoleillement utilisés dans le calcul du rayonnement (unités : nombre de cellules par côté). Il s'agit de représentations raster hémisphériques du ciel qui n'ont pas de système de coordonnées géographiques. Ces rasters sont carrés (même nombre de lignes et de colonnes).
Si l'augmentation de la taille du raster de diffusion augmente la précision de calcul, elle augmente aussi considérablement les temps de calcul.
Si le paramètre Intervalle (exprimé en jours) est petit (par exemple inférieur à 14), il vaut mieux utiliser un raster de diffusion de plus grande taille. Pendant l'analyse, la carte d'ensoleillement (déterminée par la taille du raster de diffusion) permet de représenter les positions du soleil (trajectoires) pour des périodes de temps particulières pour calculer le rayonnement direct. Dans le cas d'intervalles plus petits, si la résolution de la taille du raster de diffusion n'est pas assez grande, les trajectoires peuvent se superposer et ainsi donner des valeurs de rayonnement égales à zéro ou inférieures pour cette trajectoire. L'augmentation de la résolution donne un résultat plus précis.
La valeur de maximale de taille de raster de diffusion est 10 000. La valeur 200 correspond à la valeur par défaut, qui est suffisante pour des modèles MNA entiers avec des intervalles importants (par exemple, supérieurs à 14 jours). Une taille de raster de diffusion de 512 est suffisante pour effectuer des calculs aux emplacements des points pour lesquels le temps de calcul n'est pas un problème. Avec des intervalles plus petits (par exemple inférieurs à 14 jours), il est recommandé d'utiliser des valeurs plus grandes. Par exemple, pour calculer l'insolation d'un emplacement situé sur l'équateur avec un intervalle égal à 1 jour, il est préférable d'utiliser un raster de diffusion avec une taille minimale définie à 2800.
Sachant qu'en général, les trajectoires du soleil se superposent au cours d'une période de trois jours, selon la taille du raster de diffusion et le moment dans l'année, il est recommandé d'utiliser des intervalles supérieurs à 3 jours. Pour des calculs sur toute l'année avec un intervalle mensuel, l'intervalle en jours est désactivé et le programme utilise des intervalles en mois calendaires. La valeur par défaut est 14.
Comme le calcul du champ de vision peut demander beaucoup de travail, les angles d'horizon sont tracés uniquement pour le nombre de directions de calcul indiqué. Pour être valides, les valeurs doivent être des multiples de 8 (8, 16, 24, 32, etc.). En général, on utilise 8 ou 16 pour les surfaces à topographie douce, et 32 pour les topographies plus complexes. La valeur par défaut est 32.
Le nombre de directions de calcul requis dépend de la résolution du modèle MNT en entrée. En général, un MNT naturel avec une résolution de 30 mètres est suffisamment lisse pour ne nécessiter qu'un petit nombre de directions pour la plupart des situations (16 ou 32). Avec des MNT plus fins, et en particulier avec des structures artificielles incorporées dans les MNT, le nombre de directions doit augmenter. Il convient de noter que si l'augmentation du nombre de directions augmente la précision, elle augmente aussi les temps de calcul.
Pour plus d’informations sur les environnements de géotraitement qui s’appliquent à cet outil, reportez-vous à la rubrique Environnements d’analyse et Spatial Analyst.