Mettre à jour les propriétés des éléments dans les métadonnées

Vous pouvez mettre à jour les métadonnées d’un élément pour inclure les propriétés actuelles de l’élément. Lorsque vous consultez les métadonnées d’un élément dans le volet des détails de la vue du catalogue, les métadonnées sont extraites de cet élément, comme suit :

  • Si l’élément comporte des métadonnées, elles sont extraites en l’état. Son contenu n’est pas mis à jour automatiquement pour des raisons de performance.
  • Si l’élément n’a pas de métadonnées, elles sont créées. Au cours du processus, les propriétés intrinsèques de l’élément sont enregistrées dans ses métadonnées.

Le processus de mise à jour des propriétés enregistrées dans les métadonnées de l’élément avec les informations actuelles dérivées des propriétés de l’élément est connu sous le nom de synchronisation. Par exemple, lorsque les métadonnées d’une classe d’entités sont synchronisées, l’étendue actuelle des données, le nombre d’entités qu’elle contient, sa référence spatiale et les champs de sa table attributaire sont tous enregistrés. Le caractère ⇔ apparaît en regard des éléments de métadonnées qui ont été mis à jour par le processus de synchronisation pour indiquer que le contenu de l’élément représente une propriété de l’élément.

À mesure que vous gérez l’élément et son contenu, ses propriétés changent. Si vous consultez ou utilisez par la suite les métadonnées d’un élément et découvrez que les propriétés enregistrées sont obsolètes, vous pouvez synchroniser son contenu. Vous devez détenir une autorisation de mise à jour des métadonnées d’un élément pour que la synchronisation réussisse.

Remarque :

Tous les éléments qui peuvent être ajoutés à un projet ArcGIS Pro ne prennent pas nécessairement en charge les métadonnées. Pour les éléments non pris en charge, les commandes de métadonnées peuvent ne pas être disponibles ou générer des messages d’erreur informatifs. De plus, seules les métadonnées au format ArcGIS peuvent être affichées, mises à jour, publiées et exportées dans ArcGIS Pro. Si un élément possède des métadonnées au format FGDC CSDGM, vous pouvez les mettre à niveau vers le format ArcGIS.

  1. Ouvrez la vue du catalogue.
  2. Si la fenêtre des détails n’est pas ouverte, sous l’onglet View (Vue) du ruban, dans le groupe Options, cliquez sur le bouton Details Panel (Fenêtre des détails) Afficher/masquer le volet de détails.

    Le volet des détails apparaît.

  3. Recherchez et sélectionnez l’élément dans la vue du catalogue.
  4. Sous l’onglet Catalog (Catalogue) du ruban, dans le groupe Metadata (Métadonnées), cliquez sur Synchronize (Synchroniser) Synchroniser les métadonnées.
    Le contenu des métadonnées est synchronisé. L’affichage des métadonnées est actualisé pour présenter le contenu des métadonnées mises à jour de l’élément.

Certains éléments prennent en charge les métadonnées, mais n’ont aucune propriété pouvant être synchronisée, comme une géodatabase. Pour ces éléments, seule la date de la dernière mise à jour des métadonnées change pour représenter la date et l’heure de la tentative de synchronisation.

Mise à jour des métadonnées synchronisées

Lorsque vous mettez à jour les métadonnées d’un élément, il est recommandé de ne pas modifier les propriétés de cet élément qui ont été ajoutées ou actualisées par le processus de synchronisation. Ceci s’applique tout particulièrement à la référence spatiale de l’élément, aux noms des champs dans la table attributaire, etc.

D’autres aspects de l’élément sont enregistrés dans ses métadonnées pour fournir une valeur par défaut et sont censés évoluer ultérieurement. Par exemple, le nom de l’élément est enregistré comme titre. Il est toutefois prévu qu’un titre descriptif approprié soit fourni pour l’élément au moment de sa publication. Une fois l’élément accessible au public, il est important qu’un titre descriptif permette de le distinguer d’autres travaux similaires, en particulier lorsque les métadonnées sont exportées et publiées indépendamment de l’élément même.

L’éditeur de métadonnées ArcGIS fonctionne avec le processus de synchronisation pour que le contenu des métadonnées de l’élément soit toujours actuel. Lorsqu’un élément de métadonnées est ajouté par le processus de synchronisation, il possède un attribut indiquant que son contenu a été synchronisé. Supposons qu’une classe d’entités se nomme parks (parcs). À chaque synchronisation, le processus met uniquement à jour l’élément qui contient la propriété actuelle de l’élément si l’attribut de synchronisation est présent. Si le titre de l’élément n’a pas été modifié dans l’éditeur et que vous renommez la classe d’entités en city_parks (parcs-urbains), le titre de l’élément est mis à jour automatiquement lors de la prochaine synchronisation des métadonnées de façon à répercuter ce changement.

Lorsque vous mettez à jour les métadonnées d’un élément, si vous changez la valeur d’un élément qui a été synchronisé, l’attribut de synchronisation est retiré. Ainsi, la prochaine fois que le contenu des métadonnées de l’élément est mis à jour, les informations qui ont été intégrées dans l’éditeur ne sont pas perdues. Lorsque vous avez fini de travailler sur cette classe d’entités et que vous mettez à jour les métadonnées de l’élément; si vous saisissez un titre du type Redlands Parks (Parcs de Redlands) et enregistrez vos modifications, l’attribut de synchronisation est retiré. À l’avenir, lorsque les métadonnées de l’élément seront synchronisées, le titre ne sera pas actualisé même si la classe d’entités est renommée.

Historique de géotraitement et métadonnées

Vous pouvez éventuellement consigner les opérations de géotraitement dans les métadonnées de l’élément. Lorsque cette option est activée, chaque fois que vous exécutez un outil qui modifie l’élément, une entrée est ajoutée dans les métadonnées de l’élément. Par exemple, lorsque vous créez une classe d’entités, vous exécutez un outil de géotraitement. Des métadonnées sont créées pour la classe d’entités par le processus. Elles sont ensuite actualisées pour inclure la première entrée dans l’historique de géotraitement qui indique comment l’élément a été créé.

Vous pouvez inclure les opérations de géotraitement dans la généalogie officielle de l’élément dans l’éditeur de métadonnées ArcGIS, sur la page Geoprocessing History (Historique de géotraitement). Chaque opération supplémentaire qui définit la projection de la classe d’entités ou ajoute et supprime des champs dans la table attributaire est également consignée dans les métadonnées de l’élément.

Il peut s’avérer nécessaire qu’une organisation conserve l’historique de géotraitement dans ses métadonnées (pour répondre à des questions légales auxquelles la provenance et l’historique de traitement des données doivent fournir une réponse, par exemple). Un administrateur peut verrouiller le paramètre et vous empêcher de le changer dans l’onglet Geoprocessing (Géotraitement) de la boîte de dialogue Options.

Option de consignation des opérations de géotraitement verrouillées par l’administrateur

L’onglet Metadata (Métadonnées) de la boîte de dialogue Options (Options) contient également une option permettant d’indiquer si l’historique de géotraitement existant d’un élément peut être supprimé de ses métadonnées. Les administrateurs ayant besoin que l’historique de géotraitement soit enregistré doivent également verrouiller ce paramètre pour s’assurer que les informations demeurent disponibles.

Option de suppression de l’historique de géotraitement verrouillé par l’administrateur

Lorsque des jeux de données sont créés, utilisés et gérés sur une longue période, l’historique de géotraitement enregistré peut atteindre une taille très grande. On sait que les documents de métadonnées augmentent à 2 Go lorsque des années d’historique de géotraitement d’un élément sont enregistrées ; à cette taille, les performances des opérations qui analysent et gèrent les données d’un élément peuvent être affectées. C’est particulièrement le cas des réseaux techniques et des jeux de données parcelle qui s’appuient considérablement sur les outils de géotraitement pour évaluer et gérer leurs données spatiales. Pour les professionnels du SIG utilisant ces jeux de données, les administrateurs peuvent remplacer chacun des deux paramètres ci-dessus pour empêcher l’historique de géotraitement d’être enregistré et pour autoriser la suppression de ce contenu.

Lorsque l’historique de géotraitement d’un élément affecte globalement les performances de la géodatabase, il est conseillé de supprimer ce contenu. Lorsque vous mettez à jour les métadonnées d’un élément, vous pouvez supprimer des entrées ou toutes les entrées sur la page Geoprocessing History (Historique de géotraitement).

Onglet Metadata (Métadonnées) présentant les éléments d’historique de géotraitement et le bouton Delete (Supprimer)

Par ailleurs, vous pouvez utiliser la méthode deleteContent dans le module arcpy.metadata Python pour supprimer l’historique de géotraitement d’un élément.

L’historique de géotraitement ne peut pas être supprimé avec l’éditeur de métadonnées ou Python si l’option Allow geoprocessing history to be deleted from metadata (Autoriser la suppression de l’historique de géotraitement dans les métadonnées) est décochée dans la boîte de dialogue Options.

En savoir plus sur la gestion des paramètres d’application

Autres opérations qui actualisent les métadonnées

Outre la mise à jour des métadonnées, la synchronisation des métadonnées et l’enregistrement de l’historique de géotraitement, d’autres opérations logicielles ArcGIS peuvent mettre à jour les métadonnées d’un élément. Par exemple, quelques éléments enregistrent les propriétés des données directement dans les métadonnées et sont actualisés lorsque les données sont modifiées.

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